Le développement durable - Atelier Plantago
Le développement durable
Les travaux de notre atelier témoignent de projets résolument tournés vers l’avenir. En tant qu’aménageurs, nos moyens d’action portent sur les méthodes de mise en oeuvre et les préconisations de gestion dans le temps intégrées dès la conception. Notre engagement se décline selon ces thématiques qui interceptent les problématiques écologiques, sociétales et économiques du développement durable :
Le génie du lieu : révéler le potentiel du site par un projet sur-mesure, tirer parti de l’existant L’une des conditions premières à remplir pour oeuvrer dans le sens du développement du vivant est de se laisser guider par la nature du site pour faire les choix les plus évidents. Cette attitude suppose avant tout une connaissance fine, à la fois technique et sensible du lieu. Tout ce qui constitue la nature même du terrain doit être mesuré, sinon, apprécié pour orienter correctement les choix de projet.
Le sol comme milieu : travailler le sol comme un milieu vivant Les méthodes décrites par le maître d’oeuvre dans le cadre d’un projet de développement durable placent le sol au même rang de ressource vitale que l’eau ou que l’air; le sol ne peut être considéré comme un matériau inerte qu’on peut remblayer, tasser ou déblayer. Nos prescriptions vont dans le sens de : l’activation de la vie du sol (cortège microbien et mycorhize) la régénération de la fertilité du sol la couverture végétale ou organique permanente du sol.
Conduire le vivant : Le bon sens jardinier garantit la pérennité et l’accroissement de la valeur patrimoniale des lieux par la sobriété dans l’entretien : élaboration d’un carnet de gestion optimisant les actions et le coût d’entretien stratégie d’entretien différencié des peuplements : plantation et gestion extensive gestion économe par des techniques rustiques, agricoles, sylvicoles et pastorales entretien créatif associant en amont les équipes gestionnaires des lieux scénographie de l’action de jardinage pour la rendre manifeste soutien du droit de cité animal pour l’étalement du sauvage
La palette végétale entre indigène, spontanée et plaisir horticole : Choisir des essences rustiques adaptées à nos conditions ou naturalisées (plantes spontanées, frugales, autochtones) Privilégier la plantation de jeunes sujets produits et cultivés en pleine terre pour favoriser la reprise, et limiter les interventions lourdes exigées par les gros sujets Construire la palette végétale du projet en fonction de ce que les pépiniéristes produisent dans un rayon géographique proche de l’opération
L’eau pluviale : gérer les eaux pluviales à ciel ouvert (noues, fossés, rigoles, mares) : La gestion alternative des eaux pluviales permet de réduire les risques de pollution et les inondations liées à l’imperméabilisation des sols. Notre préoccupation est de créer voire de rétablir le maximum de surfaces poreuses pour favoriser l’infiltration de l’eau vers les nappes au lieu de la rediriger vers les réseaux déjà saturés. Cette eau infiltrée sera par ailleurs disponible pour les arbres et les arbustes qui n’en seront que plus vigoureux.
Les matériaux : choisir des matériaux robustes, ré-employables et issus de filières courtes Un aménagement durable doit être solide, réparable, voire évolutif. Ce postulat oriente le choix de matériaux naturellement robustes et non sophistiqués, sains et ré-employables, fabriqués à partir de ressources renouvelables. La provenance des matériaux est un critère à prendre en compte. L’objectif est de limiter au maximum les distances de transport pour réduire les dépenses énergétiques et de favoriser autant que possible l’économie locale. Un aménagement résistant doit d’être réalisé dans les règles de l’art : assemblage soigné, suivi de chantier exigeant, entreprises reconnues pour leurs compétences…
L’accessibilité : Veiller donner un accès pour tous, sans ségrégation spatiale.
Cohabitation entre réseaux et végétal : Trop souvent de beaux arbres ayant une forte valeur paysagère sont lourdement endommagés. par une intervention de maintenance sur les réseaux (aériens ou souterrains). Pour multiplier les chances de création et de transmission d’un patrimoine arboré sain et majestueux il faut : Réserver aux arbres un volume maximal de prospection racinaire et aérien exempt de réseaux Penser la réversibilité et l’accessibilité aux réseaux souterrains